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NOUVELLES FANTASTIQUES DES 3DP

Publié le mercredi 30 mai 2012 14:44 - Mis à jour le mercredi 30 mai 2012 15:00

Dans la séquence de Français " Des nouvelles fantastiques", les élèves se sont pris au jeu de l'écriture. Voici quelques nouvelles parmi celles écrites par les élèves. Bonne lecture !!!

 

 

                  
Ouinna Alison
 
 
 
 
Le placard ensorcelé
 
                                                     
            
 
   
    
 
 
 
 
Année Scolaire 2011/2012
 
Tout commença un lundi un jour bien banal, à vrai dire pour moi tous les jours de la semaine étaient pareils, ils se ressemblaient tous. Je m'appelle Sarah, je suis une fille de 16 ans venant des montagnes du Canada. J'étais si bien là bas quand tout à coup mes parents m'annoncèrent qu'on allait déménager. Sur le coup je n'en croyais pas mes oreilles, mais pour moi ça voulait juste dire un nouveau lycée, une nouvelle ville donc bien entendu de nouveaux amis
Pour moi, c'était un drame je ne voulais pas quitter ma ville où j'avais vécue depuis toute petite ainsi que mes amis à qui je tenais vraiment, mais malheureusement ce fut ainsi. Dès le lendemain, nous déménageâmes dans une ville appelée Denver c'était bien loin de ma ville d'origine.
Nous arrivâmes dans notre nouvelle maison, tout cela était bien nouveau pour moi et notre nouvelle maison était juste magnifique. Le lendemain j'allai à ma nouvelle école.
C'était mon premier jour de cours, l'angoisse m'envahit d'un coup, dès ma première heure de cours, tous les élèves avaient le regard fixé sur moi, je me demandais ce que j'avais, mais c'était juste parce que j'étais la petite nouvelle du lycée, je m'assis à côté d'une fille qui me sembla bien sympathique, elle se nommait Amélie.
 Nous avons commencé à rire ensemble, à sympathiser ... Je l'aimais bien.
         Quelques semaines plus tard tout allait bien. Il y avait une entente parfaite avec Amélie, même si parfois  elle était un peu étrange … Un soir de décembre elle m'invita chez elle. Tout à coup l'électricité se coupa, un vent glacial envahit toute la maison du grenier au sous sol, d'un coup je ne vis plus Amélie je l'avais perdue de vue, je monta dans sa chambre pour voir si elle y était et je la vis entrain d'essayer de refermer une porte d'un placard. Dès qu'elle me vit elle fut prise de panique. Je lui demandai ce qui c'était passé.
 Elle me dit, rien, tout ça avait l'air normal pour elle. Juste après son explication, son cahier tomba par terre. Dès le lendemain nous sommes allées au lycée est la journée s'est passée à merveille.
 Amélie m'invita chez elle, j'avais peur que ça recommence. 
Nous devions préparer un exposé sur Victor Hugo que Mr Lacaze notre prof de littérature avait demandé. Nous nous sommes mises au travail.
Amélie devait aller chercher son cahier qui était dans son placard.
Quelque chose d'étrange se passa quand elle en referma la porte, son lit commença à trembler pendant trente secondes seulement. J'étais terrifiée, elle, elle n'avait aucune expression sur son visage on aurait dit que pour elle c'était banal que des choses étranges arrivent.
 Je lui demandai alors d'une voix tremblante si c'était peut-être un tremblement de terre.
 Elle me répandit NON! En criant presque. On aurait dit qu'elle avait quelque chose à se reprocher, ça me faisait peur. Elle commençait à me faire vraiment peur.
 Lorsque quelques semaines plus tard ma mère se fit muter à New York et que nous déménageâmes, je me sentis soulagée de ne plus la fréquenter.
Arrivée dans ma nouvelle ville, je décidai de faire des recherches sur Amélie et je remarquai qu'elle ne s'était jamais inscrite dans le lycée où j'étais, il n’y avait trace d’elle nulle part, c’était comme si elle n’avait jamais existée........ Je n'en croyais pas mes yeux.

 

 


  

Le Sang du Diable

Jonathan  Flores

 

Harry Ogairbones ne se doutait pas ce qui allait lui arriver... 

Ce fils d’ingénieur devint livreur et se maria. Tout alla bien jusqu'au jour où sa femme mourut dans une fusillade. Il ne comprit jamais pourquoi il avait eu une telle malchance, ni pourquoi il devait continuer de travailler en tant que livreur alors qu'il détestait ce métier. Un jour comme un autre il dût livrer une vieille bouteille en verre remplie d’un étrange liquide noir. Sur l’étiquette il avait marqué : «Eritum Devilum, pos ouctum; Tuom Cus». Surpris, il ne comprit rien à la langue de l'inscription mais bizarrement il en trouva l'écriture familière, comme s'il la voyait tous les jours. Il livra la mystérieuse bouteille à l’adresse prévue ; mais quand par hasard il la toucha, il fut transporté dans un désert au sable écarlate. Il commença à paniquer, mais la panique se mua rapidement en sentiment d'excitation face à l'aventure. Alors il commença à explorer le désert et aperçut un totem. Lorsque il s’approcha de l’étrange statue, il entendit une voix qui lui dit:

«Comment avez-vous osé toucher le sang du divin!

- Mais je n'ai touché qu'une bouteille !

- Silence!! Bouteille ou pas vous m’avez invoqué! Vous avez droit à trois vœux noirs! Le premier vœu consiste en une demande de meurtre, le deuxième consiste à modifier le temps, le troisième vœu consiste à détruire un principe ou une loi.

- Mais au fait, qui êtes vous ?

- Je suis le diable, crétin! Et la bouteille que tu as touchée contient mon sang!

  • Bon pour le premier vœu, je voudrais que soit tuée la personne qui a tué Marie, ma femme.

Le ciel devint noir et un crâne rouge se dessina dans le ciel, Harry surpris laissa échapper un petit cri

- Et oui vous êtes dans votre conscience, c’est pour ça que vous voyez le ciel devenir noir, vous venez de tuer quelqu'un!

  • - Pour le deuxième vœu, je souhaite revenir dans le temps, quand mon chef va écrire sur la bouteille.

Une lumière blanche apparut, éblouissant Harry. Il se réveilla en face de la bouteille, un stylo en main

 

 

Il écrit:«Le Sang du Diable, pas touche; Ton chef».Ensuite vint une autre lumière blanche qui ramena Harry en face du totem

  • Attendez ! C’est moi qui ai écrit sur la bouteille en cette langue bizarre...

Harry s’assit et médita environ une heure sur le moyen de s’échapper de cet endroit, il pensa à presque tout: détruire le totem, manger du sable rouge, se suicider, insulter le diable. Mais il conclut que le meilleur moyen est de proposer de détruire le principe des langues étrangères.

- Mr le diable,appela-t-il?

-Oui?!

-Je souhaite détruire le principe des langues étrangères!

Le diable, surpris, s’exécuta et détruisit le principe des langues étrangères.

Une nouvelle fois, la lumière blanche apparut et transporta Harry 30 secondes avant qu'il touche à la bouteille maudite.

Il lut alors «Le Sang du Diable, pas touche; Ton chef», et il en conclut qu'il ne fallait pas désobéir à son chef,au risque de se faire renvoyer. Il effectua la livraison,tout t'en prenant soin de ne pas toucher a la bouteille maudite

 

Dilan Tiryaki. 3°1
Un soir pas comme les autres.


C’était un soir de novembre, par un temps très gris. Mes parents m’avaient dit d’inviter deux ou trois copines, j’avais alors fait venir Chloé, Sarah & Mathilde. Mais on s’ennuyait dans ma maison perdue loin de la ville, loin de tout. Il pleuvait, on ne pouvait pas dormir dehors et on était obligées de se serrer dans ma minuscule chambre. Je ne me sentais pas très bien, et mes copines parlaient et cela ne m’intéressais pas. Elles décidèrent alors de rentrez chez elle car elles voyaient que je ne me sentais pas bien, et elles ne voulaient pas me déranger.

Après les avoirs raccompagnées je rentrais chez moi. Mes parents dormaient et avaient laissé la lumière du salon allumée. J’avais peur de descendre car il n’y avait personne. Et avec le mal de tête que j’avais, je risquai de tomber dans les escaliers. Mais tout d’un coup je m’aperçus que je n’avais pas pris mes médicaments car j’avais un mal de tête atroce. Je partis à la salle de bain et je pris les médicaments que le médecin m’avait prescrits. Soudain, j’eu encore plus mal, j’avais la tête qui tournait, mon visage était pâle, j’avais des envies de vomir. Quelques secondes après : je m’évanouis...

 Quand j’ouvris les yeux, j’étais allongée sur un lit. J’étais à l’hôpital... Je ne comprenais pas ce qui m’était arrivé... Etait-ce à cause des effets des médicaments ? Après mon réveil, je vis que ma mère était à mes cotés, elle me raconta alors que j’avais fait un malaise, et qu’elle m’avait amenée à l’hôpital. On était toutes les deux sous le choc. Trois jours passèrent et je rentrai enfin chez moi, on ne trouva jamais la cause de mon malaise.

 Les jours chez moi étaient très froids, les soirs je n’arrivais pas à dormir, je ne supportais plus le soleil. J’avais tout le temps des envies de grenadine, des maux de tête, des baisses de tension. Je ressentais de l’excitation en présence de sang. J’en avais assez, je me demandais vraiment ce qui m’était arrivé… Mes parents s’inquiétaient pour moi. Un soir je les avais entendus parler tous les deux dans le salon, ils parlaient de mon état de santé, et ils avaient des soupçons et pensaient j’étais peut être devenue un vampire. Mais pour eux tout cela ne semblait pas logique. Ils ne croyaient pas à ce genre de chose. Et pourtant… ces explications avec mes symptômes étaient logiques.

Le soir même, j’avais une envie incontrôlable de sortir dans la nuit, comme si une voix m’appelait et me disait d’aller la rejoindre, c’était plus fort que moi, c’est comme si mon corps était contrôlé par quelque chose. Je ne pouvais pas résister, je décidais alors de sortir de chez moi, sur la pointe des pieds car je ne voulais pas réveiller mes parents et de toute façon ils ne m’auraient pas laissée sortir. Arrivée dehors je marchai, marchai, sans savoir où j’allais, c’étais comme si quelqu’un me guidais. Après cinq minutes de marche je vis une personne de loin, c’était un vampire... Je restai bouche bée, l’ombre s’approchait de moi pas à pas. Je me retrouvai en face de lui, et je sentis mes yeux se fermer, j’avais la tête qui tournait. Je m’évanouis…


Le lendemain je me réveillai et j’étais dans mon lit, je ne comprenais pas trop ce qui c’était passé, je n’avais plus les symptômes. Plus de mal de tête, plus rien, tout avait disparu. Je me levai de mon lit et je me regardai dans le miroir et j’avais une étrange marque sur le cou, qui ressemblait étrangement à une morsure…